Se repérer dans le brouillard avec la veille stratégique augmentée
Le monde a irrémédiablement changé depuis le début de la pandémie et la communauté exportatrice doit désormais s’adapter rapidement pour tirer son épingle du jeu face à plusieurs chocs interreliés : chaînes d’approvisionnement fragilisées, contexte géopolitique perturbé, changements d’habitudes d’achat des consommateurs, pénurie de main-d’œuvre, etc. Jamais auparavant, le besoin au sein d’une PME exportatrice n’a été aussi criant de repenser la façon dont elle se tient au courant de ce qui se passe sur ses marchés d’exportation.
Les foires commerciales, les déplacements sur le terrain et toutes autres missions commerciales sont des sources traditionnelles d’informations pour garder le pouls de ce qui se passe sur les marchés d’exportation. Or, ces initiatives ont été sérieusement compromises par la pandémie mondiale.
Dans les faits, un épais brouillard informationnel s’est levé. Désormais, il devient particulièrement difficile pour les directions de PME, dont les moyens sont limités, d’obtenir des informations à la fois pertinentes et à temps, afin de prendre des décisions éclairées et d’anticiper leur avenir.
Dans le contexte actuel, on ne peut pas se contenter des informations provenant de la veille stratégique traditionnelle, puisqu’elle focalise majoritairement sur les grandes tendances d’un secteur industriel. En effet, laissant près de 75 % des signaux faibles à l’extérieur de ses radars, elle n’est pas conçue pour répondre aux besoins particuliers des entreprises.
Comme l’indique Mathieu Lapointe, président de PHAR, une firme spécialisée en gestion de la veille pour les PME, « Il faut dépasser la veille traditionnelle et être capable de détecter des signaux faibles avant-coureurs; si c’est dans le journal, c’est trop tard! »
Dans le contexte actuel, être capable de détecter et donner du sens aux signaux faibles permet non seulement de saisir des occasions d’affaires, mais de réagir rapidement aux changements provenant des marchés d’exportation. En personnalisant la veille à la réalité de chacune des entreprises, on développe ainsi une veille stratégique augmentée.
Le plus grand défi pour les PME est d’intégrer la veille dans ses processus réguliers et récurrents. Pour être efficace, il faut des rencontres à intervalles régulières et un processus structuré de cueillette d’information portant sur :
- les clients;
- les compétiteurs;
- les opérations;
- l’environnement d’affaires;
- l‘environnement réglementaire;
- l’environnement technologique;
- et les risques d’affaires.
La veille stratégique augmentée se doit d’être intégrée comme une pratique d’affaires courante et régulière au sein des organisations, elle ne peut plus être réservée aux grandes entreprises. Utiliser la veille stratégique augmentée, c’est implanter une pratique d’affaires innovante qui agit comme une boussole pour naviguer en ces temps incertains.
La SODIL est donc fière de participer au programme subventionné SIGNAUX 360 qui réunit plusieurs ORPEX de la province et qui offre un accès privilégié à la veille stratégique pour les entreprises lanaudoises.
Pour découvrir le programme et vous inscrire , rendez-vous sur : www.sodil.ca/veille-strategique-augmentee-pour-exportateurs/